H. Reeves, Malicorne |
Le Salon de Madame Geoffrin au Siècle des Lumières |
Voltaire, Rousseau et B. Franklin |
Or, depuis plus de 100 ans, nous vivons une phase de l’histoire (de l’histoire des sciences notamment) qui rappelle en tous points la période qui a précédé et surtout qui a été à l’origine, à la source de ce siècle fameux.
Bien entendu, les conclusions qui en sont tirées sont non seulement différentes de celles qui avaient conduit aux Lumières, mais elles sont presque antinomiques sur de nombreux points.
Si l’on admet, comme le suggère H. Reeves et comme j’essaie de le montrer que « Le monde crée nos pensées et que nos pensées créent le monde », force est de remettre en question nos conceptions profondes de l’action en général, de l’action politique en particulier, car on ne peut pas ne pas prendre en compte la révolution scientifique qui se déroule sous nos yeux.
Vue intégrale de la première image de l'Univers par le satellite Planck |
Cependant, ce que nous avons appris des 1 à 10% de l’Univers connu (que j’appellerai Cosmos alors que je conserverai le mot Univers pour l’ensemble visible et ce que l’on désigne sous le nom de matière noire et énergie sombre), nous permet de mettre en évidence quelques grands principes susceptibles de s’appliquer tant au domaine infra-organique (la matière), organique (le monde vivant), ou supra-organique (les sociétés animales et peut-être même végétales).
Ce sont ces grands principes qui peuvent aider à rendre le monde plus compréhensible et induire des « “visions du monde” qui influencent la pensée philosophique de notre époque et, par ricochet, ce qu'on a appelé fort joliment l'“esprit des lois” ».
Juché sur les épaules de ces géants cités plus haut, nous allons donc tenter de faire la « Théorie générale de l’évolution des systèmes complexes par auto-organisation » (chaque mot compte).
N'hésitez pas à laisser commentaires, critiques, suggestions, conseils, adresses URL de sites intéressants ou de blogs...
Très amicalement
Sylvère CHRISTOPHE